L'Homme de demain D*V*

Avant de rentrer dans des études et prémonitions purement scientifiques, j'aimerai que l'on s'execute à un petit exercice d'imagination sur les têtes que nous aurons dans les prochains siècles voire millénaires...
En bref, quelle sera la plus probable physionomie de l'homme du futur ?

Les dentistes ont remarqué qu'il devient de plus en plus fréquent qu'ils doivent enlever une dent aux adolescents qui ont les mâchoires trop étroites pour contenir le nombre de dents normal actuel. Selon eux, la prochaine évolution serait une dent de moins pour les humains de l'avenir. Il semblerait que déjà des enfants présentent une dentition moins nombreuse que leurs parents.
Nous serons également plus grands, mais il s'agit surtout d'une conséquence d'une meilleure hygiène.

Pour les dents je peux témoigner !
On m'en a arraché trois car j'avais pas assez de place dans la bouche (des belles dents avec de grosses racines en plus)...
Effectivement, nous mangeons des choses qui demandent moins de force dentaire que pour la viande préhistorique...
L'homme doit perdre ses dents qui ne lui servent plus. Nous sommes dans une phase de transition morphologique sur ce point.

ptet une tete plus petite alors?

Pourquoi une plus petite tête ?
Le but n'est pas de lancer simplement des suppositions mais d'en faire suivre la logique et donc le pourquoi de sa probabilité...
Pour en revenir au cas des dents, il se pourrait effectivement que nous ayons une plus petite machoire mais en aucun cas une plus petite tête. Les évolutions humaines ont toujours vu des croissances de la boite cranienne...

oui je pensais plus petite au niveau de la machoire...
c'est pas une supposition lancée au pif je joue pas a qui devine le futur!

L'homme marche de moins en moins, bus, train, asenceur, tapis roulant, escalator, utilisation abusive de la voiture, nos jambes nous sont-elles vraiment utiles. Demain on aura des jambes de 20 cm pas plus, je vous le dis moi. J'm'en fou j'ouvre le comité national pour le maintient des jambes, la maraine de l'association sera adriana karembeu.
Blague a part, peut-on vraiment faire des prédictions sur se que seront nos prochains, ne doit-on pas prendre en compte d'éventuels boulversement qui sont possible dans l'avenir. Imaginez que le monde soit si pollué que toute industrie soit impossible, alors tout s'arrête escalator, voiture, bus, train etc.. et bim l'homme retrouve ses jambes (alélouya), l'exemple est nul mais vous avez compris l'idée.

Très bonne remarque.
Mais nous nous maintenons dans l'idée du progrès technologique croissant pour envisager la prochaine physionomie humaine.

ba y'a toujours les sportifs...
les évolutions poussent un peu les extremes...
les fainéants le restent et deviennent meme plus fainéant...
y'a pratiquement plus besoin de bouger: tu tends la main tu attrapes le tel et tu commandes la bouffe c'est simple! ou tu vas sur des sites pour faire tes courses...
de l'autre coté y'a ceux qui veulent un corps sain et qui continueront le sport a fond...
pour les uns y'a internet et pour les autres des machines en rapport avec le sport...
dans le cas d'un gros renversement de situation tu verras une bonne partie des hommes crever...
enfin ça c'est mon opinion sur la chose...

l'un des facteur incontestable de l'homme de demain sera sa taille

En France, à la fin du XXe siècle, la taille moyenne de l'homme était de 1,75 m et de 1,64 m pour la femme; contre respectivement 1,66 m et 1,54 m en 1900.

Cette évolution a connu une forte accélération entre 1960 et 1990 : 5 cm gagnés en 30 ans. Cette croissance s'explique notamment par une alimentation plus diversifiée, comportant plus de viande et de produits frais.

Les Néerlandais quant à eux ont pris 15 cm en 50 ans. Ils sont d'ailleurs devenus les habitants du pays où la taille moyenne est la plus élevée.

On peut donc ce dire que les hommes de demain atteindront facilement 1m85 en moyenne

Dire que les hommes atteindront 1m85 "demain", en moyenne, dépend de l'échelle de temps... Tu aurais du préciser car l'espèce humaine n'est pas limitée sur ce point...
Concernant les sens, notre vue sera considérablement diminuée. L'homme d'aujourd'hui comme du futur ne chasse plus et n'a plus besoin de voir loin pour attraper son gibier, sa "longue" vue ne sert strictement plus à rien dans un monde où tout est accessible de "près"...
Par conséquent, vive les grosses myopies !

Justement, j'ai été mangée par des moustiques dans les derniers jours, plus récemment au quatrième orteil du pied gauche, endroit tellement bizarre. Et là, je me suis dit quelque chose : comment ça se fait que depuis le temps que l'être humain est en développement, il ne s'est jamais adapté au piqûre d'insectes !!

Alessia a écrit:

Justement, j'ai été mangée par des moustiques dans les derniers jours, plus récemment au quatrième orteil du pied gauche, endroit tellement bizarre. Et là, je me suis dit quelque chose : comment ça se fait que depuis le temps que l'être humain est en développement, il ne s'est jamais adapté au piqûre d'insectes !!

détrompe toi!
2 de mes cousins ont été piqué par des abeilles et ont eu tres mal, douleur suivie d'un gros bouton..
j'en connais hein qui a été piqué au doigt par une abeille y'a pas si longtemps que ça et pendant que moi je paniquais me demandant ce qu'il fallait faire il m'a dit etre habitué et j'ai pas vu de gros bouton...
certains sont fragils d'autres non...
je suis le genre qui se fait piquer par des moustiques le 30 juin et qui garde les boutons jusqu'au 12 aout (et je pense pas qu'ils partiront demain nié...)

Le fait est que beaucoup des évolutions que vous soulignez n'ont rien à voir avec l'évolution. Si l'homme grandit, c'est en raison de l'amélioration de ses conditions de vie, ainsi de suite.

Le fait est, pour avoir une évolution significative, il faut deux facteurs :

-Que la caractéristique en question soit le résultat de génétique.

-Pour que cette caractéristique se répande de façon significative, il faut qu'elle représente un avantage. Et encore : cela ne vaut que si cela permet une meilleur reproduction. Il existe plusieurs mutations dans la littérature médicale diminuant les risques d'attaque cardiaque, par exemple, mais il n'est pas dit qu'elle se répande : à l'âge où une attaque peut survenir, les enfants ont déjà en général été fait.

Par chez nous, les pressions de l'évolution sont assez difficiles, car l'homme utilise beaucoup d'évolution culturelle : il change son environnement plutôt que de s'y adapter génétiquement. Il faut vraiment prendre des exemples extrêmes, comme la drépanocytose en Afrique (une maladie génétique qui déforme les globules rouges, provoquant de l'anémie mais aussi une résistance au paludisme) pour trouver un semblant d'évolution à petite échelle.

Je ne voudrais pas faire mon transhumaniste, mais au pif, je dirai que l'homme changera de lui-même son génome avant que l'évolution ne le fasse pour lui!

Avec un titre comme " l'homme de demain ", je passe outre les recommandations de Grey_jackal, et je vous parle d'une régression humaine causée par son environnement.

Les habitudes de vie de l'homme moderne fait en sorte qu'il doit rarement évoluer dans un milieu sans éclairage. Du levé a son couché l'homme est pratiquement toujours exposé a la lumière synthétique ou naturelle, de sorte que son oeil n'est plus en mesure de s'adapter a l'obscurité comme nos grands parents. Je ne me rappelle plus des chiffres exacts, mais environ 50% des Occidentaux n'ont plus la capacité d'évolué dans le noir avec l'efficacité de nos ancêtres, et c'est pire si l'on prend l'habitude de portée des verres fumée dans les journées ensoleillées.

On régresse dans un cas mais l'on se développe dans un autre... Disons que tout est affaire de conditionnement et de barycentre. On perd d'un côté mais l'on gagne de l'autre et vice-versa. Comme il a été dit, l'homme de demain sera ce que la nature décidera d'en faire (une nature qu'il aura lui-même provoqué). Alors certes, le topic est un peu vaseux dans son intérêt (nous ne pouvons que très mal imaginer les environnements futurs vu que les phénomènes sont aléatoires) mais il y a de quoi réfléchir...

En même temps on vie dans une société où tout est fait pour nous mâcher le boulot... Forcément on s'adapte, on perd ce qui ne nous sert à rien... Voir dans le noir ne sert à rien puisqu'il suffit d'allumer la lumière... C'est dommage mais c'est comme ça. Avoir des poils partout ne sert plus à rien puisqu'on s'habille. Réfléchir ne sert plus à grand'chose puisque la télé le fait à notre place.

De même que l'homme de demain sera conditionné par l'environnement qu'il est en train de créer (ou de détruire ???), il sera aussi grandement fonction de sa cervelle, de son intelligence, de sa faculté à se prendre en main et à devenir un adulte, à s'affranchir de ses peurs, de son esprit moutonnier, des obscurantismes, de sa courte vue et du matérialisme ambiant qui a fait des occidentaux une socété de gamins pourri-gâtés qui prennent le reste du monde pour Disneyland.

Je te trouve bien sévère Goldilox, j'ignore a quoi peut ressemblé le milieu du travail en France, mais au Québec (je ne suis pas sorti du Québec pour comparer) nous somme perpétuellement confronté au changement dans le cadre de notre travail. Changement de procédures, d'équipements, du personnel-cadre, et des attentes du patron, il devient stressant de constamment essayer de s'adapter avant qu'ils ne changent autre chose. Nos cerveaux sont constamment sollicités pour comprendre son nouvel environnement pour si adapté.

Notre société permet aux larves (comprendre paresseux) d'en faire le moins possible pour vivre, mais pour ceux qui veulent avancer dans la vie, notre société est tout aussi généreuse. Bien sûr il faut faire des efforts pour progresser, mais c'est plus facile aujourd'hui qu'au siècle dernier.

L'homme devra développé son sens d'adaptation, car nos jouets (téléphone, téléviseur, appareils de musique et voiture) ont de plus en plus de fonctions avec des interfaces d'utilisation qui ne sont pas les même d'une marque a l'autre.

Hmmm, je ne pense pas être trop sévère. Globalement les occidentaux sont loins de la réalité du monde : les 3/4 dela population mondiale crève de faim, n'a pas d'eau potable, meurt de la rougeole, de la guerre, etc etc. Pendant ce temps là, nous on est occupé à surveiller notre look, profiter des soldes, s'abreuver de conneries à la télé...
Je veux dire par là qu'on vit dans un système qui ne cherche pas à se péréniser, c'est la fuite en avant. A tous les niveaux : économique, environnemental, spirituel... Tant qu'on n'aura pas l'intelligence et le courage de se comporter en adultes responsables, rien ne changera.

Eh oui, nous menons une vie bien confortable à l'intérieur de nos sociétés bienveillantes. Cependant, sommes-nous en mesure de réorganiser les pays ou société pauvre à l'encontre de leurs habitudes??? Comment doit-on s'y prendre, on leur fait la guerre???

Dans une autre ligne de discussion, j'ai posé la question, à savoir, est-ce que les pauvres sont les artisans de leur malheur ?
À mon avis, nous aurions beau leur faire parvenir des montagnes de marchandise et d'argent, et le problème resterait présent. Il n'y a que l'éducation qui peut venir à bout de la pauvreté d'une société (je ne parle pas de pauvreté individuelle).

Je n'ai pas à me sentir coupable de vivre dans une société qui a évolué vers la paix et l'abondance. Je te concède que de nombreux individus se comportent de façon superficiel et matérialiste. Tu dois par contre avouer que les sociétés occidentales apportent de l'aide aux gens dans l'épreuve qui font des efforts pour s'en sortir.

Pour recentré le sujet, je suis convaincu qu'a la fin de ce siècle qu'il sera pratique courante d'éliminé les gènes de maladie grave (diabète, asthme) du foetus dans les pays riches.

Je ne parierais pas là-dessus, mon prof de bio cell nous a dit qu'on avait beaucoup trop surestimé la thérapie génique (c’est sur ça impressionne sur le papier, on en fait des fillms les médias en parle, on fait de grands débats etc..).

Pour l'instant ça marche pas terrible, on agit beaucoup trop en amont, il y a plein d'effets secondaires (genre la mort).

Je miserai plus dans la thérapie cellulaire, la bionique et les nanotechnologies.