La malédiction de Toutankhamon V*

C'est certainement l'événement de l'histoire archéologique a la plus grande notoriété.
En 1923, Carter ouvre le tombeau et décède très peu de temps après comme plusieurs membres de son équipe et le mécène qui les aura financé...
Toute la presse s'en est donnée à coeur joie pour diffuser dans le monde l'incroyable et dantesque nouvelle : "ceux qui ont profané Toutankhamon ont trouvé la mort"...
Toutankhamon : esprit vengeur ?
La pensée commune lui attribut ce statut mais il en va d'une autre manière pour les scientifiques.
On sait d'après les notes de Carter que lorsque ses archéologues exhumèrent le corps du pharaon, un nombre colossale de champignons le recouvraient...
Particularité de ces champignons ?
La toxicité...
L'air était irrespirable et empoisonné dans la chambre funéraire.
Il va de soi que l'air inspiré se retrouvant dans la circulation générale a contaminé les organismes de l'équipe archéologique et des ouvriers égyptiens qui tenaient place à ce moment.
Cela s'est traduit par une pneumonie : la pneunomie à précipitines...
Cette maladie est extrêmement grave et oblige une hospitalisation d'urgence.
Sur le chantier de l'époque, Carter et ses collègues n'avaient pas la moindre idée de ce qu'ils avaient inspiré. Les premiers symptômes apparaissant, ils ont cru à une fièvre qui ne serait pas anodine en plein désert.
Le constat est qu'ils trouvèrent la mort en ayant simplement inhalés des champignons apparuent sous la décomposition du cadavre et en contractant ainsi : une pneumonie à précipitines...

D'où l'utilité de ne pas se fier aux apparences, et de ne pas aborder les choses sous l'aspect qui nous semble le plus évident...

Disons que les journalistes de l'époque ont embellit l'événement d'un côté des plus saugrenus pour rendre le tout bien dantesque. Par exemple on a dit qu'il était marqué sur le tombeau du défunt pharaon, les mots suivant : "la mort touchera de ses ailes tous ceux qui me profaneront".
Ceci est bien-entendu monté de toutes pièces pour alerter la frayeur de tout lecteur. Il suffit de se rendre au musée du Caire pour se convaincre que l'inscription n'est que mirage sur le sarcophage...

C'est clair. Mais les journalistes (et les médias en général) ont la même maladie maintenant....