le jeûne

Il consiste en une privation partielle ou totale d'alimentation durant une période donnée. Cette pratique millénariste est retrouvée dans un grand nombre de religions. Les motivations associées : santé et état de conscience supérieur.
Pour ma part et je le constate depuis mon enfance, il est vrai que le ventre plein, la concentration devient problématique. Entre faim et satiété, j'ai comme un regain de vivacité d'esprit... Le jeûne avec une motivation et une foi profonde permettrait-il donc d'atteindre un statut particulier où performances et sensibilités seraient nettement plus accrues ?

Je sais pas. Pendant le ramazân, les musulmans de l'université sont en train de crever dans les cours tellement ils ont faim.

Parce qu'on les y oblige et que les convictions, l'environnement, les obligations ne s'y prêtent pas.

RaVioli a écrit:

Parce qu'on les y oblige et que les convictions, l'environnement, les obligations ne s'y prêtent pas.

En effet.

Autrement, un patient traité pour épisodes psychotiques répétés (et qui faisait seulement semblant de prendre ses médicaments, mais qui les recrachait) me disait qu'il jeûnait parce que ça lui permettait de se libérer de tout le mal qu'il accumule depuis si longtemps.

Il a aussi rajouté que le Saint Père arrêterait de le transpercer s'il tolérait la douleur de la faim.

Il était peut-être plus en contact avec la mysticisme de la faim que moi.

En même temps, tout ce que nous ingérons est digéré par l'organisme si ce n'est pas rejeté par voie orale...
Toute notre physionomie sera donc, en très grande partie, le reflet de ce que nous avons avalé (attention à la caricature de "tu es moche donc tu as mangé de la merde au 1er prix..."). Nos cellules prennent ce qu'on leur donne, notre forme et notre capacité à la réflexion vont alors en dépendre... Est-ce qu'un régime spécifique allié à un jeûne régulier permettraient d'atteindre une sorte de nirvana spirituel et physiologique ? Probablement.

Tu crées un lien de causalité trop fort entre l'alimentation et la réflexion. Sachant qu'il y a une prédisposition pondérale génétique héréditaire dans le physique, et ça influence énormément la capacité réflexive de quelqu'un, c'est pas que ce qui est ingéré seulement qui compte.